Le torero encorné était un herbivore reptilien

Le sujet dont je voudrais parler aujourd’hui n’est pas exclusif à l’animalisme, au véganisme ou à l’antispécisme. Mais il me touche particulièrement, notamment parce qu’il est lié à la crédibilité de la cause. Et ça, c’est extrêmement important, parce que ça influe sur le nombre de personnes que l’on va convaincre, ainsi que sur notre fiabilité en tant que fournisseurs officiels d’infos végé. La crédibilité, c’est un peu comme du déo : on peut aussi vous écouter si vous en avez pas, mais on risque de vous envoyer balader plus vite.

Or, je vois très souvent, malheureusement, des vegan se réfugier derrière des arguments fallacieux pour défendre une cause qui mérite bien mieux que cela. Disons-le tout net : le mouvement, en tout cas tel que je le perçois, est bourré de pseudo-science, de conspirationnisme et de diffusion de fausses informations. Peut-être pas plus que d’autres mouvements, notez bien ; mais je ne veux parler que de ce que je connais, je ne vais donc pas tenter de comparaison hasardeuse.

Je voudrais par ailleurs préciser que je ne vise absolument personne, et que je ne suis d’ailleurs certainement pas exempt de ce défaut. Ce qui m’embête, ce sont ces informations, pas les gens qui les diffusent. Il n’est en aucun cas question de juger des personnes à partir d’un acte. Je m’intéresse seulement aux conséquences que notre communication à sur la condition animale.

Pseudo-science, hoaxesfake news, conspirationnisme… Tout cela est assez hétéroclite, mais a un effet assez fâcheux : on passe souvent pour des cons.

Et attention, je me fiche pas mal de passer pour un con, mais je ne me fiche pas que des gens boudent le véganisme parce qu’ils me voient comme un con. Je suis d’ailleurs sans doute très con. Faut pas qu’on le voit quoi. Une histoire d’image. Bref.

Fausses informations

On a récemment pu assister à la diffusion assez massive, dans les réseaux consacrés à la protection animale, d’une information complètement fausse sur la pendaison en place publique du taureau qui a encorné le torero Ivan Fandino. Cette nouvelle provenait du site Nordpresse, qui, il est bon de le rappeler, est un cousin belge du Gorafi français. Cousin lointain, parce qu’entre les articles parodiques se cachent aussi des articles simplement faux, qui n’ont pas vocation à faire rire, qui sont simplement là pour faire le buzz. En l’occurrence, il était assez facile de démonter (debunker) cet article sur le taureau : d’une part, aucune source sérieuse ne relayait cette information. On pouvait le vérifier avec une simple recherche sur google. Ou lycos. Ou ecosia. ou lilo. D’autre part, une simple recherche d’image inversée nous prouvait que la photo de l’article de Nordpresse datait au moins de 2013 et provenait d’un festival chinois.

Pourtant, cet article a été partagé très sérieusement par énormément de gens scandalisés. J’imagine que c’est justement parce qu’on est scandalisé que l’on ne va pas vérifier l’info, et qu’on partage directement. On est pris dans un tourbillon d’émotions, on veut simplement que l’exploitation animale cesse, on voit ça, et le cœur parle plus fort que la raison ; c’est bien légitime. Cependant, non seulement cet acte nous éloigne de la vérité, mais il donne aussi du grain à moudre à nos adversaires (ou interlocuteurs) lorsqu’ils cherchent à nous ridiculiser.

Selon moi, il est sage de toujours vérifier plusieurs choses lorsque l’on tombe sur des informations comme celles-ci :

  • La source est-elle fiable ? Si c’est un site parodique (ex. le Gorafi ou Nordpresse) ou de désinformation (ex. Stop Mensonges), on peut très fortement douter de la véracité de l’information. Ce n’est pas nécessairement faux, c’est juste très peu fiable.
  • Trouve-t-on cette nouvelle sur d’autres sites (et pas juste un copier-coller) ? Des sites fiables ?
  • Les images utilisées semblent-elles être inédites ? Une recherche d’image inversée peut nous aider. On va sur cette page, on clique sur le petit appareil photo à droite, on colle le lien de l’image douteuse ou on la télécharge vers le serveur, et voilà.
  • Que disent des sites comme Hoax-net ou HoaxBuster, qui veillent sur les fausses informations ?

Sinon, après, on risque de se prendre des commentaires de ce genre : « vous, les vegans, vous gobez vraiment n’importe quoi » (true story). Ce qui est en plus très con, parce que justement, on gobe pas de produits d’origine animale.

Pour les anglophones, je conseille un jeu amusant qui montre un peu comment la désinformation se forme sur internet.

Conspirationnisme

S’il y a bien une chose qui m’énerve sur les réseaux sociaux, outre les gens QUI ÉCRIVENT EN MAJUSCULE TOUT LE TEMPS et les publicités « ciblées » me proposant le nouveau burger au bacon de Mac Do (bravo les mecs, joli ciblage), c’est bien de lire que je ne suis pas « réveillé« . Que je n’ai pas encore compris que A, B et C se sont ligués contre moi, qu’il y a un « eux » qui fait tout pour dissimuler sciemment la vérité et étouffer les intérêts d’un « nous » dont je fais logiquement partie, en tant que D, E ou F. D’une part parce que c’est quand même un peu condescendant. Et d’autre part parce que c’est bien joli, beaucoup plus hollywoodien que ma vie plan-plan, et peut-être même vrai… mais je n’ai aucune preuve de ça. Et pourtant, vivre dans le Da Vinci Code ou survivre à une invasion de zombies créés par le gouvernement, ça me réjouirait potentiellement plus que d’aller acheter mon houmous chez l’épicier d’en-bas.

Le point sur lequel je voudrais insister, c’est que c’est une théorie. Une croyance. Qu’il ne faut pas prendre cela pour argent comptant. Certains éléments de ces théories du complot sont vérifiables et véridiques, ce qui donne d’ailleurs plus de crédibilité à celles-ci et explique en partie pourquoi tant de gens y croient. Mais le reste, et notamment la base conceptuelle d’un petit groupe de gens puissants se coordonnant en secret pour planifier et entreprendre une action illégale et néfaste affectant le cours des événements, est invérifiable. Irréfutable également, c’est-à-dire que si je cherche à le contester, ça peut très bien être une preuve supplémentaire de l’existence de ce complot qui est si efficace qu’il arrive à me faire croire des choses. Moralité : il vaut mieux rester sceptique et ne pas souscrire trop vite à ce genre de théories.

Ce que je sais, c’est que les gens mangent de la viande. Que les industries produisent et vendent de la viande. Qu’il y a des groupes de pression, des lobbies, qui promeuvent leurs intérêts auprès des pouvoirs publics. Que la balance pèse plutôt du côté des industries de la viande ou du lait et pas vraiment encore du côté des associations de protection animale. Qu’Interbev est plus riche que l’AVF ou L214. Que les animaux sont vus comme des biens. Que la logique d’une industrie, quelle qu’elle soit, c’est en principe de gagner plus d’argent. Que l’exploitation animale est considérée par la plupart des gens comme étant normale, naturelle et nécessaire.

Je pense que c’est ce dernier élément qui explique le reste. Pas l’existence d’une grande coalition d’industriels et de politiciens qui se sont réunis pour nous faire taire, afin de pouvoir continuer leurs pratiques qu’ils savent odieuses. Non, ceux-ci font ce qu’ils font justement parce que cela leur paraît normal, naturel et nécessaire. Comme s’ils vendaient des jouets ou des voitures. Et oui, c’est évidemment abominable, mais ce n’est pas un ensemble de secrets se fondant sur le mensonge. Là est toute la complexité du carnisme : c’est une idéologie invisible, parce que dominante, et en général, les gens y souscrivent de bonne foi. De la même manière que je pense qu’un mangeur de viande, qu’un éleveur ou qu’un employé d’abattoir croient vraiment qu’ils ne font rien de mal, je ne vois aucune raison de présumer le contraire de la part d’un industriel ou d’un homme politique. Certains tirent d’ailleurs une certaine fierté de leur métier, parce qu’ils « nourrissent la France ». Comme un éleveur ou un fromager. Pourquoi cela serait-il différent ? L’argent et le pouvoir ne protègent pas de la dissonance cognitive et des autres biais du même acabit. Et notre communication doit aussi viser ces gens-là, sachant que la difficulté est considérablement augmentée, parce qu’ils ont beaucoup plus intérêt à rester dans leur état de dissonance cognitive qu’un simple consommateur : leur métier est en jeu.

Comme je trouve que cet article est trop sérieux, je terminerai cette section en citant des théories du complot qui existent, et dont le whatthefuckisme est sans commune mesure avec ce dont je parle ici :

  • Les platistes, qui considèrent que la Terre est plate et que les géographes nous mentent.
  • Les récentistes, pour qui l’Antiquité et/ou le Moyen-Âge n’a/n’ont jamais existé et pour qui les historiens nous mentent.
  • Les tenants de la conspiration des reptiliens, qui pensent que des extraterrestres mi-humains mi-lézards nous contrôlent et que heu… les animaleries nous mentent ?
  • Les « paulisdeadistes« , qui pensent que Paul McCartney est mort en 1966 et a été remplacé par un sosie. Et que les Inrocks nous mentent.
  • Christine Boutin, oui oui, elle toute seule, qui pense que la finance mondiale oblige tous les chefs d’État à autoriser le mariage homosexuel. Et que heu… Heu… le petit écureuil du crédit agricole nous ment ?

Attention : la tentative de domination du monde par les chats n’entre pas dans cette catégorie. C’est une réalité. Renseignez-vous, observez. Et réveillez-vous.

Pseudo-science

Nous ne sommes pas à l’abri de tomber dans les travers que nous reprochons souvent aux autres, lorsqu’ils nous soutiennent que l’homme est un carnivore (« regarde mes deeeeeents »), qu’il a besoin de viande pour avoir des protéines, qu’un régime vegan mène à des carences ici et là… Combien de fois ai-je vu passer des mèmes ou des posts sur les réseaux sociaux arguant que l’homme est un herbivore, voire un frugivore ? Pour appuyer cela, on nous avance des arguments relatifs à sa salive, ses ongles, ses intestins, sa mâchoire… Or, tout cela est faux (je cite ici un excellent blog, qui en l’espèce réfute ces arguments développés par Gary Yourofsky) :

«La longueur de notre intestin est 7-13 fois celle de notre tronc. », ce qui pour M. Yourofsky correspond à la longueur des intestins de tous les herbivores sur Terre. Chez les carnivores, l’intestin n’est « que 3 à 6 fois la longueur du tronc » ce qui leur permet d’avoir un transit plus rapide « pour se débarrasser des protéines animales, cholestérol, graisses saturés, acides trans-graisseux…» Il dresse une comparaison, entre l’homme et les carnivores pour montrer à quel point ils sont dissemblables : « Les carnivores ne transpirent pas », ils halètent pour se rafraichir, nous dit-il. Les carnivores et les omnivores ont des griffes, et pas les herbivores qui ont des ongles ou des sabots. Il ajoute que les enzymes salivaires que nous possédons ne sont présentes que chez les herbivores.

Tout cela est simpliste, caricatural et trompeur. Yourofsky agit comme si les animaux devaient nécessairement appartenir à deux catégories : carnivore OU herbivores, quand en réalité les animaux évoluent bien souvent par leur capacité à se nourrir de ce dont ils disposent, quoi que ce soit : fruits, insectes, racines, poisson, chair, sang, charognes… Les espèces animales changent de régime alimentaire au cours du temps en fonction de leur environnement.

La vérité est que tous les mammifères transpirent (tous à des degrés divers), c’est même très certainement à partir de cette fonction du corps qu’a évolué la mamelle qui donne son nom à ce grand groupe d’animaux. La vérité est que la denture seule donne une information pertinente sur le régime alimentaire d’une espèce. Les griffes ne sont pas l’apanage des carnivores et des omnivores. Les oiseaux ont des griffes, alors que certains mangent des graines, les rongeurs ont également des griffes. Si leur présence ne signifie pas carnivorie, pourquoi leur absence signifierait-elle herbivorie ? Aucun requin n’a de griffe, par exemple.

Les grands singes, comme l’homme ont des griffes transformées en ongle, parce que la fonction de préhension de la main a supplanté la fonction d’arme de la griffe, ce qui ne dit rien sur le régime alimentaire, car celui-ci est lié avant tout à la denture. On sait que les grands singes qui nous sont le plus étroitement apparentés ont un régime principalement herbivore, mais épisodiquement carnivore et volontiers insectivore. La viande tient une place minime dans leur régime, mais la nier serait mentir, et avoir un menteur pour porte parole serait toxique à n’importe quelle cause juste.

Oui, l’homme est un omnivore. Il peut manger de la viande. C’est d’ailleurs ce qu’il fait. Il est un opportuniste, dans le sens où il se nourrit de ce dont il dispose.

Cela ne veut pas dire qu’il doive le faire, et nous devons justement lui faire comprendre cela. Mais utiliser de mauvais arguments est contre-productif. Et lorsque l’on découvre une thèse qui nous semble inédite (du type : « l’homme est un herbivore » ou « l’homme est un carnivore »), au lieu d’y souscrire immédiatement, il faut douter. Faire preuve de scepticisme, aller regarder des sources fiables (à défaut des sources scientifiques elles-mêmes qui sont parfois absconses). Il est difficile de faire le tri, de savoir qui a raison ou qui a tort, lorsque l’on est dans un domaine que l’on ne maîtrise pas… Mais en exerçant son esprit critique, on peut au moins comparer les thèses et décider de la plus crédible, d’après les informations que nous avons à notre disposition.

La carotte masquée a commis un très bon billet sur le sujet de l’omnivorisme. Et on peut toujours faire confiance à une carotte.

 

14 réflexions sur “Le torero encorné était un herbivore reptilien”

  1. Super article, merci ! Dommage que ne soit pas mentionnée la croyance que le régime végétalien est parfait et ne nécessite pas de complémentation en vitamine B12. Cette idée, je l’ai entendue maintes et maintes foi. Elle est fausse. La carence en B12 est une réalité, mais tou.te.s les véganes, végétarien.ne.s et flexitarien.ne.s ne sont pas encore au courant de ça, voire, pire, refusent de s’informer et de se complémenter.

    1. Pleiiiiiin de trucs ne sont pas mentionnés, mais ça pourrait en faire partie effectivement. La carence en B12 est gravissime.

      Une fois n’est pas coutume, je vais utiliser des majuscules : PRENEZ VOTRE B12, C’EST SUPER IMPORTANT ! 🙂

      Merci à toi 😉

  2. Merci pour cet article, je suis aussi très gênée par ces tendances (je vais sans doute en causer un peu dans un prochain article), mais je trouve que de plus en plus de voix s’élèvent contre ça, donc c’est super positif 🙂

  3. Hey ! Tu n’écris pas souvent mais à chaque fois tu fais mouche (mince c’est peut-être pas végane comme tournure de phrase haha )
    Merci pour ton propos, très clairvoyant !

  4. Frédérique Paggi

    Excellent article. Si je suis d’accord que l’on parle de la vitamine B12, sa carence ayant de graves conséquences, en revanche, il me semble juste que l’on informe les omnivores, qu’eux aussi sont déjà supplémentés via les produits carnés qu’ils consomment. On est même obligés de supplémenter les vaches puisque’elles ne vont plus au pré et donc n’ingèrent jamais de terre. Pour qu’un omnivore n’ait pas besoin de supplémentation en B12, il lui faudrait, comme la vache, avaler de temps à autre de la terre, ce qu’il ne fait plus, tout comme un végétalien, puisqu’il « surlave » et épluche tous les légumes qu’il consomme…

  5. Le passage cité de La Menace Théoriste ne dit pas que « Oui, l’homme est un omnivore. », il dit surtout que c’est un peu pourri de classer les régimes alimentaires dans des colonnes bien distinctes.

    « Yourofsky agit comme si les animaux devaient nécessairement appartenir à deux catégories : carnivore OU herbivores, quand en réalité les animaux évoluent bien souvent par leur capacité à se nourrir de ce dont ils disposent, quoi que ce soit : fruits, insectes, racines, poisson, chair, sang, charognes… Les espèces animales changent de régime alimentaire au cours du temps en fonction de leur environnement. »
    Et : « On sait que les grands singes qui nous sont le plus étroitement apparentés ont un régime principalement herbivore, mais épisodiquement carnivore et volontiers insectivore. La viande tient une place minime dans leur régime, mais la nier serait mentir, et avoir un menteur pour porte parole serait toxique à n’importe quelle cause juste. »

    Dire « c’est un omnivore/carnivore/herbivore/ », c’est surtout un raccourci, limite de la vulgarisation scientifique. Il doit y avoir mille variations « d’herbivores/carnivores/omnivores », je suis à peu près certain qu’il arrive aux vaches de manger involontairement des insectes qui traînent sur leur herbe, ou aux loups de mâchonner de l’herbe, et même au sein d’une même espèce, l’alimentation doit aussi varier selon les groupes, voire selon les individus. Et bien sûr, selon l’époque.

    Et bien sûr, ce classement sert surtout à décrire ce qui se passe habituellement, globalement, pas ce qu’on peut faire, ou choisir de ne pas faire. Pour savoir ce qu’on peut faire, ou choisir de ne pas faire, la position de l’Académie de Nutrition et de Diététique (anciennement ADA) suffit largement, pas besoin de définir une colonne où nous ranger. Et quand bien même on serait « obligé de manger de la viande », on pourrait encore se démerder pour produire des aliments transformés ou synthétisés pour remplacer la chair animale.

    D’après moi, c’est surtout le débat omnivore/herbivore/gnagnavore qui est complètement stérile.

  6. Excellent cet article. Heureusement que certaines personnes marient le véganisme avec la zététique.
    Nous n’avons pas besoin d’idéologues (parfois fous furieux) qui décrédibilisent la lutte en racontant n’importe quoi.

    Il faut faire preuve de nuance aussi car aucun végane ne tue 0% d’animaux. Même avec un régime végétalien et en n’utilisant pas de cuir, de laine, de soie … on tue des bactéries, des insectes, des animaux aquatiques, etc. Notre mode de vie moderne nécessite de l’agriculture, des infrastructures, qui empiètent sur les espaces dits « sauvages et naturels » (est-ce que ça a encore vraiment un sens ?) et donc sur les animaux sauvages, y compris les mammifères. Sans parler de la pollution des sols, des eaux, de l’air à cause de nos déchets.

    Concernant la B12, merci de rappeler que c’est indispensable de prendre une complémentation quand on est végétalien et fortement conseillé lorsqu’on est végétarien. Je le sais car j’ai été gravement carencé en étant végétarien avec une activité physique très intense, j’ai failli en crever. Rappelons que la viande d’élevage intensif est déjà supplémentée en B12, comme le sel est parfois iodé. Quant aux crudivores qui pensent obtenir de la B12 en mangeant des légumes bio non-lavés, bon courage …

    Un peu de sérieux, ça fait du bien.
    Merci pour cet article et ces commentaires ! 😉

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